Wednesday, August 14, 2019

Les retombés économiques de la vie nomade.


Le nomadisme à temps plein ou à temps partiel n'est pas peuplé de bums et de cheaps qui profitent de la vie comme des bougons. N'en déplaisent ce que peuvent en dire certains élus et citoyens sédentaires. Même les moins nantis d'entre nous dépensent et même, oh surprise, payent des taxes.

La mobilité autonome nous permet d'aller plus loin et de visiter beaucoup plus d'endroit. Dans le processus nous y amenons notre argent qui est dépensé aux villes et villages qui nous acceuillent. Des campings et des motels on y va à l'occasion question de prendre une pause, une douche ou laver notre linge. Mais le fait d'être autonome nous permet de visiter des lieux qui n'ont pas ces infrastructure. Plus important encore, l'argent qui y est dépensé est neuf pour la région concernée. J'ai fait des vacances à balconville souvent dans mon ancienne vie et l'argent gagné à Montréal était dépensé à Montréal. Maintenant, elle se trouve répandue á travers la province.

Deux exemples concrets, Drummondville $1 500 l'an dernier, Joliette $3 000 cet année. Ces montants représentent des achats divers à toutes sortes de commerces.

"Oui mais nous on paye nos taxes ici." est souvent l'argument donné pour ignorer du dos de la main les besoins des nomades, voir interdir leurs droits d'occuper le domaine public. Le compte de taxe municipal au Québec est en moyenne $3 000 par année. Par jour ça représente $8.22 par propriété divisé par le nombre d'occupant. On s'entends tu pour dire qu'une poutine, deux hot dogs et un coke plus tard à un casse croûte local, juste ça on fait un peu notre part pour la journée.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, ça coûte pas rien d'être nomade. On doit faire l'épicerie comme tout le monde et sans un congélateur tombeau dans le véhicule, souvent. Les Coops de région en profite. Quand on achète de l'essence c'est pas à coup de dix piasses, on fait le plein chaque fois. Notre véhicule doit être en excellente condition, c'est notre maison, il doit tomber en panne le moins souvent possible. L'entretien préventif et les réparations urgentes, ça se fait où l'on est.

Les autres dépenses sont liées aux attractions et aux restaurants dans les régions visitées. On s'attends qu'on se déplace pas en Gaspésie pour manger de La Belle Pro.

L'apport économique du mouvement grandissant qu'est le nomadisme est non négligeable. Ceux et celles qui auront la présence d'esprit pour le reconnaitre en tireront profit et nos belles régions du Québec aussi.

Nous vivons ou nous déplaçons de cette façon pour en voir et en faire plus. Dans le processus et bien on dépense plus. Même et surtout hors saisons, ce qui n'est pas rien.

Bonne Route.

Gerry. :)

1 comment:

  1. Excellent article! J'ai un Promaster 2018 que j' suis en train de monter en campeur. Douche, toilette à compost, plaque à induction, 2 batteries à décharge profonde et 350 watts de panneaux solaires. Aucun propane et je n'ai pas non plus de réservoir d'eaux noires. Donc, je serai entièrement autonome. C'est un projet qui me tient à coeur... J'ai 66 ans et je veux prendre ma retraite à 70 et partir en nomade.

    ReplyDelete