Monday, September 30, 2019

Armes et auto défense en vanlife.


Bien des gens se posent la question concernant les armes à feu lorsqu'ils préparent un voyage dans le Sud des États-Unis. Oui, les américains aiment leurs guns et plusieurs sont armés, parfois ouvertement. Si c'est votre premier voyage dans le Sud, ne soyez pas surpris de voir un père de famille au Walmart avec son Gloc dans un Holster à la ceinture à la vue de tous. C'est monnaie courante.

L'attitude à avoir dans un tel scénario n'est de ne pas être intimidé et surtout de ne pas regarder la personne avec des gros yeux. Un tel individu qui porte son arme de façon sécuritaire est probablement formé et respecte le danger potentiel de son arme. Par contre, une personne qui possède une arme à feu et la manipule de façon nonchalante devrait être évité à tous prix. Discrètement garder ses distances et surtout ne pas l'engager de façon conflictuelle. D'ailleurs, si l'envie vous prends d'entrer en conflit verbal avec un américain, prenez pour acquis qu'il ou elle est possiblement armé.

Est ce possible pour vous d'avoir une arme à feu en votre possession lors de votre séjour aux USA? La réponse est non. À part des exceptions concernant la chasse, vous ne pouvez pas avoir une arme à feu en tant que non résident.

Souvent, j'ai vu des vanneurs et vanneuses garder un couteau à porté de la main comme arme d'auto défense dans leurs vans. Ceci est une erreur monumentale. Si vous n'êtes pas formé pour vous battre avec un couteau, produire cette arme devant un agresseur peut se tourner contre vous rapidement. Encore pire, si vous brandissez l'arme en guise de menace sans avoir l'intention de vous en servir réellement, là vous êtes sérieusement dans la marde. Ce genre de bluff fonctionne rarement et garantie l'escalade de violence.

Si vous êtes sérieux et sérieuse de vous défendre, allez suivre une formation en ce sens. Sinon, éviter les conflits. Quitter les lieux ou admettre une faute même si ce n'est pas la vérité peut vous éviter un tas d'ennuis. Vivre pour vivre un autre jour est toujours une bonne stratégie.


Vos couteaux et autres lames sont d'excellent outils. À moins d'être formé et d'être prêt à trancher de la chaire humaine et en subir les conséquences, gardez les pour couper des steaks ou des boîtes de carton.

Bonne Route

Gerry :)

Wednesday, September 25, 2019

Solution électrique simple.


Depuis le début de la construction du Ninja Gris, je contemple de faire une connection de l'alternateur vers les batteries auxiliaires. J'ai une bonne réserve de batteries mais mes 80 watts de panneaux solaires ont peine à fournir lors de jour nuageux.

Lors d'une discussion dans un parc de Montréal un dimanche après-midi avec mon grand copain Roger Babbit, le défi technique de la chose fut discuté. Une belle séance de brainstorming a déboulé pour accoucher d'une solution simple.

Roger m'explique qu'il branche son frigo dans l'allume cigarette lorsqu'il est en mouvement. Mon cerveau embarque soudainement en mode analyse. Le frigo a été livré avec une prise d'allume cigarette, donc le circuit peut le prendre en masse. Le frigo est la seule chose qui fonctionne constamment, sans lui actif, les batteries n'ont que ça à faire que de charger. Bonus, j'ai une prise allume cigarette drette á coté du frigo!

Il n'en fallait pas plus pour mettre le plan à l'oeuvre. J'ai sortie la prise de la van pour commencer directement sur les fils. Après avoir enlevé le courant sur les circuits, j'ai branché des connecteurs unidirectionnels en ayant pris la peine d'identifier le positif et le négatif au préalable. Il n'était pas question d'utiliser la prise d'origine. Le potentiel que ça lâche un moment donné était trop grand si je me fis à mon expérience.

Résultat, le circuit de la van est actif seulement lorsque le moteur est en marche, donc aucune chance de mettre la batterie de la van à terre. Le frigo á un témoin sonore lorsqu'il ouvre et ferme donc aucune chance perdre mes cretons par oubli de branchement sur le circuit de la cabine.

Le monsieur est content.

Bonne Route

Gerry :)

Monday, September 23, 2019

Isoler le Ninja Gris.


Une Dodge Grand Caravan c'est une boîte de métal recouverte de plastique à l'intérieur. Pas rien pour ce mettre à l'abri du grand froid quand le chauffage marche pas. Avec la température qui a soudainement baissée la nuit, il était temps de m'y mettre parce que les bebèlles que j'avaient patentées vite vite en mai isole foutre rien.



Le plan a été d'utiliser du gros reflectix trouvé gratos dans le recyclage doublé de couverte de déménagement et au final recouverte avec des draps gris pour la finition. Donc de l'extérieur vers l'intérieur: couverture, reflectix et drap. J'ai fait mes morceaux en commençant avec le reflectix. Maléable mais avec une certaine rigidité, on peut le jammer en place pendant qu'on trace le contour dans les plis avec un sharpie. Bingo, un patron.

J'ai assemblé les panneaux avec de la colle en spray Gorilla et sécurisé le tout avec une couture en bordure. Les panneaux ont été vissés direct sur le plastique intérieur et des velcros sont utilisés pour les sections que je veux garder amovibles comme la fenêtre arrière.



Le look est propre mais ne fera pas le cover du magazine Moi et Cie. Le résultat par contre est excellent. Un différentiel de 8 à 9 degrés avec l'extérieur sans chauffage. Pas mal bon considérant que je n'ai pas encore finalisé la division entre le cockpit et la cabine. Je vous montrerai encore plus de détails quand la job sera vraiment fini. J'y suis allé pour le plus pressant parce que...bin je gelais!

Bonne Route

Gerry :)

Thursday, September 19, 2019

El Campo 2019, une réflection sur le vanning aujourd'hui.


Ceci est une pièce éditorial, donc simplement mon opinion. Mon premier El Campo fut un choc, je me suis pointé avec notre G20 et à part Disneyvan et quelques autres américaines, ont se noyait dans un océan de Westfalia. Fast forward à la semaine passé et les choses ont beaucoup évolué.

Bien que les West sont encore présente, j'ai remarqué une nette diminution du nombre. Dans le haut à moyen de gamme, les Dodge Promaster étaient omniprésente et supplentaient de loin les Sprinter et Ford Transit. Bien qu'il s'agit d'une Fiat à la base, la motorisation Chrysler semble être fiable selon les propriétaires. Le V6 Pentastar de 3,6 litres a une très bonne réputation. Les grosseurs disponibles de ce véhicule sont très variés et le plancher bas de cette traction avant semble offrir une excellente base pour ceux qui veulent convertir eux-mêmes.


Bien que plusieurs choisissent de garder en vie ou restorer une van vintage comme point d'entré dans le monde du vanning, d'autres ont choisi une voie plus simple. L'émergence des Dodge Caravan et autres minivans contemporaines transformés en campeur n'a pas passé inapercue. Plusieurs de ces vans étaient présente sur le site avec différents degrés de conversion. Le choix de ce véhicule récent et abordable suit la même voie que les vans Volkswagen d'autrefois avant qu'elle deviennent hors de prix et requiert une dévotion quasi religieuse pour maintenir en état. D'oû la mention "Dodgefalia" sur certaines de ces minivans. Une tendance qui selon moi va se maintenir comme point d'entrée abordable au vanning.


Il est certains que les Westfalia et vans vintage auront toujours leurs mordus. Mais pour ceux et celles qui veulent prendre plus de temps pour se concentrer sur le voyage et pour qui le véhicule n'est qu'un simple outil à aventure, des véhicules modernes et facile à entretenir sauront toujours plus alléchants. Reste à voir ce que le futur du vanning va nous apporter.



Bonne Route.

Gerry  :)

Monday, September 16, 2019

Y commence à faire frette tab.....


En fin de semaine c'était l'évenement annuel organisé par Go-Van au domaine du Mont-Radar à Saint-Sylvestre, El Campo. Ce fut un plaisir de renouer avec de vieille connaissance et en faire des nouvelles. D'ailleurs j'ai eu le grand bonheur de rencontrer plusieurs d'entre vous pour la première fois, des fidèles lecteurs et lectrices de ce blog. Vos commentaires et vos mots d'encouragements furent grandement appréciés. C'est encourageant et ça motive à continuer.

Cette dernière édition d'El Campo fut un franc succès. La bonne humeur était au rendez-vous, des vanners d'à travers le monde étaient présents et la musique live ainsi que la prestation du Mix Party Bus étaient sur la coche. L'addition d'un tournoi de fer animé par un joyeux gai-luron a ajouté beaucoup à la journée de samedi. Malgré la présence de la pluie et du froid, 2019 aura été une année phare pour El Campo à mon opinion.

Le froid...surtout la nuit de vendredi à samedi on y a goûté avec 5 degrés, du vent et de l'humidité. Il a fait frette en maudit! Mon sac de couchage étant en storage, j'ai poussé la limite de mes couvertes en polar. Au milieu de la nuit, le froid chatouillait la surface de ma peau juste assez pour faire sentir sa présence comme un pet que tu doit retenir dans une allée chez Walmart. Foulard dans le cou because arthrite et tuque sur la tête n'ont pas été de trop. C'était pire que la nuit précédente sur le bord du fleuve.

Ce genre de coup de poing sur la gueule de miss météo te fait réaliser très rapidement que tes couverts de fenêtres assemblés vite vite en Mai valent pas d'la chnoutte. Mon "isolation" boboche doit être refaite le plus vite possible ce qui veut dire une visite à ma batcave empruntée de Joliette dans un futur immédiat. Bien sûr, je vous ferais un compte rendu du résultat.

Pour ce qui est de mon chauffage, ma solution de rond de poèle avec une bonbonne verte est éfficace et économique. Rassurez-vous, il n'est pas allumé quand je dors.

Encore une fois Bravo à Julien et toute son équipe de Go-Van pour un El Campo réussi, c'était tout un party!

Bonne Route

Gerry :)

Thursday, September 12, 2019

En route vers El Campo, Lotbinière et Ste-Croix.


Après une nuit à Pierreville et une autre plus loin, j'ai passé par Lotbinière pour atterir à Ste-Croix pour la nuit. Un espace où le stationnement est permis pour la nuit avec des règles claires affichées. Bravo à cette municipalité pour son attitude progressiste.


Je n'avais jamais pris la peine de prendre la 132 entre Sorel et Québec pensant que c'était trop près des grands centres pour être pittoresque, oh que j'étais dans l'champ.

Je l'ai dit souvent que c'est beau le Québec et que ça vaut la peine de s'y perdre. Ce bout de la 132 fourmille de beaux villages avec des surprises de toutes beautés à pleine vue ou dans leurs racoins cachés. Oui c'est beau chez nous.


Sur d'autres fronts, laver et frotter le Ninja Gris pour qu'il paraisse bien demain. J'ai localisé deux nouveaux spots de rouilles qui se pointent leurs nez dégueulasse et qui devront être irradiés. Coté haute cuisine, je me suis fait ma première canne de Dainty Rice...ça empèche de mourir. Va falloir que je me fasse pardonner par mes papilles gustatives en mangeant mon steak ce soir. Je vais en ramasser un autre demain ici au Metro. Je dépense où je stationne.

Bonne Route.

Gerry :)

Monday, September 9, 2019

En route vers El Campo, Sorel.


El Campo est un rassemblent annuel de vans qui a lieu depuis 3 ans au Mont-Radar à Saint-Sylvestre. Cette année, c'est en fin de semaine à partir du 13 septembre.

Un van meet à Sorel samedi dernier m'a donné l'occasion de commencer le voyage vers le lieu 6 jours à l'avance. 6 jours pour couvrir un trajet qui prends environ 3 heures de Montréal.

La chance en or de faire ma première vraie expédition solo sur les petites routes du Québec. Une opportunité également pour tester le Ninja Gris avant le grand voyage vers l'Arizona en novembre.


Le van meet fut froid et venteux mais quand même agréable malgré mon arrivé tardive. Le dimanche fut enfin ensoleillé et le meet c'est poursuivi malgré les départs consécutifs mais attendus. Un très belle journée en bonne compagnie.

J'ai eu le privilège de manger à la cantine Hurteau de Sorel avec Stéphane et Nathalie. Ce restaurant légendaire de Sorel est gros comme la cuisine de ma Grand Mère stretchée sur le long. Les bancs en plywood peinturés et le layout simple qui ferait faire des cauchemars à un pompier en prévention de Montréal cachent le secret d'une excellente poutine avec les classiques steamés et hamburger.


Le centre ville de Sorel a une variété d'architecture que je n'ai jamais vu ailleurs dans un quartier ouvrier. Malgré l'espace des terrains, plusieurs maisons sont collées les unes sur les autres.

Le parc Regard sur le Fleuve est magnifique avec toilette public. Malheureusement, on ne peut y passer la nuit. Vous devrez faire comme moi et figurer autre chose.

Bonne Route

Gerry :)

Wednesday, September 4, 2019

Un jour dans la vie d'un nomade à Montréal.


Pour ceux qui sont curieux à savoir comment ça se passe une journée dans la vie d'un nomade, je vous propose une des miennes.

7h30, après une bonne nuit de sommeil, les orteils sorties des couvertes déclenchent l'alarme du pipi matin. Je regarde dehors, le soleil est au rendez-vous. Good, on va avoir du courant. Je fais ma business dans le pot à cet effet et je retourne me coucher. Mes batteries sont à 12.6 volts.

8h30, réveil, lavage à la débarbouillette, laver les dents, médicaments pour la journée (par chance pas une journée Advil.), sort le linge propre, serrer le linge sale, je m'habille. J'ouvre la porte sur le trottoir, 2 ou 3 gorgés de Coke, une cigarette, la journée peut commencer. Mes batteries sont à 12.7 volts.

9h00, la couverte et l'oreiller pour mon épaule retournent à leur place attitré sur le siège passager avant. Je ferme le lit pour le mettre en mode sofa. Lounge time. Je commence à penser quoi faire de ma journée quand je remarque en regardant ma cabine que c'est le bordel. Une combinaison de nouveaux projets et des vieux sur le back burner font que ça commence à faire dur. Un petit tour sur FB et je place le téléphone sur le chargeur.

9h15, je fais le grand ménage en vidant tout ce qui est à porter de la main. Je découvre que j'ai acheté assez de Ramen pour me rendre au Texas! Bonus, je localise ma flashlight qui manque à l'appel depuis des semaines et découvre une boite de Pringles flambant neuve dont j'avais oublié l'existence. Ça va être une bonne journée. Mes batteries sont à 12.8 volts.

10h00, quitte un des mes spots habituels dans un quartier de duplex de Montréal et je me dirige vers une nouvelle bibliothèque pour une partie de la journée. J'ai du travail de post édition photo à faire sur mon laptop qui veut rien savoir de mon inverter. Je veux aussi donner une volé à mes batteries en plaçant mes panneaux solaires en position optimale le plus longtemps possible. Mes batteries sont à 12.8 volts.


10h30, après avoir trouvé un spot de stationnement idéal, je me rend à la bibliothèque en reconnaissance. J'ai besoin d'un espace de travail avec une prise de courant. Il y en a plein et le WIFI est excellent. Retour à la van. Mes batteries sont à 12.9 volts.

10h45, j'ai faim. Sort le poèle, le chaudron et on fait baisser l'inventaire de Ramen. C'est la deuxième fois que je mange sur ma nouvelle table à $9 de chez Walmart. Incroyable comment on peut apprécier une chose aussi simple. Mange, sert le poèle, lave le chaudron. Mes batteries sont à 13.0 volts.

11h00, j'ai une idée géniale pour un article de blog, une journée dans la vie d'un nomade, je commence à l'écrire.

11h25, je fabrique une lanière de cou pour mes nouvelles lunettes d'approche spéciale marché aux puces St-Eustache à $8. Mes batteries sont à 13.1 volts.

12h10 je vais à la bibliothèque pour faire ma post édition du shoot de samedi. Je profite du WIFI pour envoyer les photos aux modèles pour approbation. Retour à la van pour remettre le laptop en storage. Revenir à la bibliothèque pour consulter des ouvrages, aller au toilettes et remplir 2 litres d'eau. Mes batteries sont à 13.2 volts.



15h00, chez Addison pour aller chercher du vrai fils pour brancher mon contrôleur sur mes batteries. Faire la job drette là dans le stationnement et ramasser la van des dégats que tout ça a causé. Ça marche sur la coche. Un dude nowhere me demande si je suis du FBI. Mes batteries sont à 13.2 volts.

16h00, je chill dans le parking. Mes batteries sont à 13.4 volts.

17h00, j'ai faim. Sandwich à la salade de poulet, fromage et chips Pringle récemment découvert. Mes batteries sont à 13.4 volts.

18h00, Michael's pour ramasser quelques trucs pour mes nouveaux projets. Découverte du mur de paracord! Mes batteries sont à 13.1 volts.

19h00, veiller chez ma fille et mon gendre avec mon petit fils. Mes batteries sont à 13.0 volts.

22h00, retour à la van pour la fin de soirée. Passage en revue du nouveau matériel acheté chez Michael's, démèler 200 pieds de paracord. Passer en revue mon Facebook, jouer un peu sur mon téléphone que j'ai rechargé chez ma fille. Chasse à LA mouche. Sa mort est violente et pénible. En général je fini ma soirée avec un film mais on annonce de la pluie demain. Je veux ménager mes batteries pendant leur ré-éducation.

23h45, dodo. Mes batteries sont à 12.9 volts.

Il est certain que l'endroit où je suis affecte le genre de journée que je vais avoir. Contrairement au milieu urbain, une journée en campagne dans un endroit bucolique peut se résumer à lounger, sieste, manger, explorer ou briser le lit en bonne compagnie.

Bonne Route

Gerry :)

Monday, September 2, 2019

Stealth ou pas Stealth?


Un récent vidéo de Justincredible de Vancouver louangeant les vertues de vivre son nomadisme au regard de tous sans se cacher m'a fait remettre en question mon approche courante de la vie nomade.

Le choix d'une Dodge Grand Caravan m'a dirigé instinctivement vers une approche "Stealth" ou furtive par la nature même du véhicule. Elles sont partout et brillent du fait qu'elles se fondent de façon anonyme dans plus d'un décor. C'est pratique mais malhonnête. Non seulement envers les autres, mais aussi envers nous mêmes.

Je m'explique. Lorsque nous cachons activement que nous vivons dans notre van, ceci engendre de la méfiance autant des gens ordinaires que ceux en position d'autorité. L'ignorance engendre la peur. Lorsque nous tentons de nous cacher, la peur s'installe en nous aussi du fait de ne pas vouloir se faire "prendre" que se soit réel ou non.

Pour avoir maintenant vécu les deux opposés du spectrum, je me dois d'admettre que je m'ennui et que je suis triste de ne pouvoir célébrer ouvertement mon nomadisme. Ce qui change aujourd'hui. Le fait d'être ouvert à afficher mon mode de vie, selon moi, permettra de dimystfier la chose et rendra les sédentaires qui me croisent moins suspicieux.

Je ne dis pas que mon approche est la meilleure, chacun sa tasse de thé, mais mon choix à moi est fait. Je peut tout à fait comprendre le besoin d'être "Stealth" pour un voyage dans un endroit hostile au nomadisme du genre Key West. Par contre si vous vous cachez par simple peur du ridicule ou pour votre "sécurité", vous ne profitez pas pleinement des joies de la vie nomade.

Mon tailgate va se faire beurrer de stickers!

Bonne Route

Gerry :)